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L’AVF Orléans vient de compléter son premier cycle consacré aux compositeurs étrangers ayant choisi la France pour y créer leurs chefs-d’oeuvre en français et dans le style français, apportant une contribution souvent ignorée à l’histoire de la musique. Nous avons commencé par le grand Lully, qui a réussi avec le soutien entier de Louis XIV, à implanter durablement, par ses tragédies lyriques, l’opéra en France. Puis est venu Gluck, l’ancien professeur de Marie-Antoinette à Vienne, qui a été accueilli à bras ouverts par la cour et a créé un certain nombre de piliers du répertoire français, les deux Iphigénie, en Aulide et en Tauride, Alceste, ou Orphée et Eurydice. Nous avons parlé de Grétry, compositeur belge adoré par Marie-Antoinette, de Spontini, le plus grand compositeur d’opéra de l’ère napoléonienne, de Cherubini, le premier directeur du Conservatoire, de Paisiello, auteur de la musique du sacre de Napoléon, et bien sûr de Rossini, qui a composé,
le premier grand opéra à la française avec Guillaume Tell. Pour finir, nous avons passé en revue l’oeuvre de Meyerbeer, si injustement oublié de nos jours, qui a été le compositeur le plus joué dans toute l’Europe au XIXe siècle pour ses opéras en français, créés pour l’Opéra de Paris Robert le Diable, Les Huguenots, Le Prophète et Vasco de Gama.
Nous avons fait un détour par Carmen, donné cette année à la Fabrique-Opéra, en parlant en particulier de la recréation à l’opéra de Rouen de la mise en scène d’origine, avec de magnifiques costumes de Christian Lacroix. Et nous avons évoqué, à l’occasion des fêtes johanniques, trois opéras inspirés par la Pucelle, Giovanna D’Arco de Verdi, La Pucelle d’Orléans de Tchaikovski, un authentique chef d’oeuvre, et Jeanne au Bucher d’Arthur Honegger.
Nous poursuivrons cette redécouverte des compositeurs étrangers venus en France à partir de septembre, avec Donizetti (Les Martyrs d’après Polyeucte, La Favorite, La Fille du Régiment, etc.), Halevy (la Juive), Verdi (Les Vêpres Siciliennes, Don Carlos), Offenbach, et bien sûr Wagner (Tannhäuser), avant d’aborder le XXe siècle avec Stravinski (Le Rossignol), Prokofiev (L’Ange de feu), Enesco (Oedipe). Beaucoup de très belle musique en perspective.
le repas partagé du mois a réuni 16 convives, la bonne humeur était au rendez vous et les assiettes vite vidées !
Savez-vous faire le différence entre un sauvignon blanc et un chardonnay, un cabernet sauvignon rouge et un Syrah ?
Pour cette soirée, animée par Stéphanie, la dégustation à l'aveugle a presque été une torture heureusement dans une très bonne ambiance, un seul mot est resté : on reviendra ...
Martine dévoile tous ses secrets à un groupe d'appentis studieux et la soirée festive devient un vrai festin, Merci
Les bénévoles des AVF oeuvrent avec plaisir et n'attendent pas une reconnaissance particulière se plaisent-ils à dire, cependant la générosité de Martine doit être soulignée, et nous en profitons pour la remercier encore et encore avec son équipe de fidèles marmitons ainsi que tous les bénévoles pour leurs divers engagements.
Vous aurez toutes les informations à l'accueil de l'AVF, en téléchargeant le programme complet du trimestre
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